"Nous avons de la patience et le but reste le but" - c'est ce qu'a déclaré une partenaire hospitalière allemande concernant la situation actuelle de la mise en œuvre du projet en Érythrée. En raison de la pandémie de Covid19, les partenaires hospitaliers germano-érythréens sont actuellement confrontés à certains défis. Afin de faciliter l'échange d'expériences et la mise en réseau entre les cliniques partenaires allemandes, l'équipe des partenariats hospitaliers a organisé une réunion virtuelle d’une heure et demi minutes le 16 février 2021. Actuellement il y a 14 projets de partenariat hospitalier en Érythrée (voir la carte du monde). Ceux-ci sont actifs dans cinq hôpitaux différents et un laboratoire dans les villes de Barentu, Keren et la capitale Asmara.
Au début de la réunion virtuelle, les consultants de la GIZ Etienne Lacroze, Jan-Patrick Ostrowski et Johannes Kleinschmidt ont accueilli les partenaires hospitaliers. Ensuite, les 13 partenaires allemands qui ont participés se sont présentés et ont partagé leurs impressions et leurs expériences des derniers mois avec leurs collègues. Au cours de l'échange ouvert qui a suivi, il est apparu clairement que la mise en œuvre des projets dans les cliniques est fortement limitée par la pandémie et les restrictions de voyage. Par conséquent, les partenariats hospitaliers se concentrent actuellement sur le partage d'informations et le maintien du contact avec leurs partenaires érythréens. Bien que dans certains partenariats, la communication fonctionne bien, dans d'autres, elle est considérablement entravée par la pandémie. Une autre question qui occupe actuellement les partenaires hospitaliers est l'approvisionnement et l’exportation des médicaments vers l'Érythrée et leur transport ultérieur vers les hôpitaux locaux.
Actuellement, les partenaires hospitaliers allemandes n'ont guère d'espoir de voir la mise en œuvre du projet reprendre complètement et d'avoir des retrouvailles personnelles avec leurs collègues érythréens en temps voulu. La fin de l'année offre des perspectives plus prometteuses. Comme l'a déclaré une partenaire hospitalière allemande dans l’échange virtuel: "Nous sommes impatients de pouvoir à nouveau prendre l'avion pour l'Érythrée".